Mamie suzette
Depuis ma tendre enfance la meilleure cuisinière que je connaisse est ma grand-mère. Spécialiste de la cuisine traditionnelle, elle habite à la campagne dans une ancienne auberge, cultive tous ses légumes, tricote et cohabite avec des lapins, des poules et des canards. Tous les matins elle va faire un tour dans sa cave au trésor où se trouve tout ses secrets de cuisine dans des conserves étiquetées par mois et années, et choisit ce que bon lui semble pour le midi. Aussi si elle décide de sortir le grand jeu à ses petits enfants elle sacrifie une poulette qu'elle déplume avec un savoir faire dont seule une grand-mère détient le secret. Depuis toute petite j'admire sa cuisine, je mangeais tous les légumes qu'elle préparait sans faire d'histoire, ses petits pois et ses carottes, ses haricots cramés, sa salade, un vrai régal, peut être parce qu'ils venaient d'être cueillis la veille dans son grand potager. Les légumes frais, il n'y a que ça de vrai! Et encore, je n'ai pas parlé de ses frites qu'elle fait magiquement bien, et ses macaronis gratinés qui remportent toujours un franc succès. Quand j'étais une petite rondelette blonde j'aimais bien regarder mon grand-père et ma grand-mère tuer le lapin à l'arme blanche, enlever sa fourrure, puis enlever tous ses boyaux et je l'imaginais dans mon assiette, cuit à souhait avec la petite sauce d'accompagnement de ma mamie Suzette. Je raffole de son confit de canard, de sa ratatouille et de son gâteau à la noisette et à chaque fois que je lui rend visite il est très dur de résister à sa cuisine surtout que, comme toutes les grand-mère de la terre, ma mamie Suzette elle trouve toujours que tout le monde est trop maigre!
Ca pique
Le japon nous fait tous rêver, ses traditions, ses coutumes, ses paysages, ses croyances et même sa gastronomie. Quand j'étais petite, je n'imaginais pas que la cuisine du pays du manga était si abondante, pour moi la bouffe japonaise c'était les sushis et le riz cantonné point. Alors quand ma grande sœur a trouvé un job chez un traiteur japonais, je vous le dis tout de suite j'ai sauté sur l'occasion. J'ai englouti plusieurs dizaine de raviolis, de viandes grillées trempées dans la sauce soja, de beignets de légumes à n'en plus finir. Cette période japonaise m'a paru courte, j'aimais trop la cuisine japonaise pour m'arrêter, malheureusement toute les bonnes choses ont une faim. Aussi quand j'ai visionné Le Hérisson de Mona Achache, le caractère japonais qui ponctue l'intrigue m'a tout de suite plu. Ce film est tout ce que j'aime, une personnalité farfelue remplie d'ironie, une pincée d'amour et de tristesse et surtout un petit aperçu sur la cuisine. Si vous ne l'avez pas encore vu, courez vite allez louer le DVD préparez vous un plateau repas japonais et accompagnez le d'une tablette de chocolat noir.
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